Une part de mon activité est la
psychothérapie. Fort d’une longue psychanalyse didactique et des connaissances
acquises à l’Université, j’ai commencé à mener des thérapies individuelles
d’inspiration psychanalytique à partir de 1998.
Rompu au travail avec des groupes et surtout
habitué à approcher de multiples cultures, je me suis rapidement rendu compte
des limites de la théorie psychanalytique trop centrée sur l’intrapsychique.
Celle-ci a toutefois été la seule à rompre la tendance des doctes occidentaux à
ignorer l’existence de la différence des sexes ainsi que celle des générations.
Si les difficultés rencontrées par les personnes dans les entreprises sont
parfois dues à la différence des genres,
la souffrance de ceux qui consultent un thérapeute a bien souvent pour source
la différence des sexes. Comprendre
le féminin, le masculin et le maternel passe peu ou prou par la psychanalyse
qui reste incontournable.
Cependant,
la psychologie sociale et la théorie des systèmes ont bien déblayé le terrain
des relations interpersonnelles. Le cognitivisme a su correctement traiter le
problème de la différence culturelle qui me tient à cœur et il offre des
procédures efficaces pour certains troubles, comme par exemple les compulsions,
que les autres courants ne savent traiter. Bref, je suis rapidement devenu
éclectique dans mes références conceptuelles et mes techniques ont puisé à
toutes ces sources. J’ai délaissé les courants humanistes que je trouvais trop marqués
culturellement. : « L’homme est maître de son destin »
De
nature curieuse, j’ai poursuivi des recherches dans trois directions :
-
La famille.
Ce fut le fil conducteur de mes études de psychologie car tous mes mémoires y
furent consacrés, en particulier ma thèse de doctorat sur la famille recomposée
(voir la page « Publications » où le document est disponible).
-
La perversion.
Voici bientôt douze ans que je participe au séminaire de recherche d’Alberto
Eiguer sur ce sujet. Si je reçois peu de pervers, sauf parfois sur injonction
judiciaire, je vois de nombreuses victimes et j’ai développé des approches
thérapeutiques pour les libérer de l’emprise. Ces connaissances me servent
aussi en entreprise pour identifier et résoudre les situations de harcèlement.
-
La sexologie.
Ce thème est en arrière plan et s’inscrit dans une réflexion plus globale sur
le masculin et le féminin. Les troubles de la sexualité ne sont que la partie
visible d’un iceberg dont les contours cachés sont encore peu distincts. Le
sujet est tabou.
Ma pratique concerne les adultes et les
couples.